La cathédrale d’Amiens

documentaireLa cathédrale d’Amiens : vues de haut

Nous avons eu la chance de réaliser un documentaire pour la chaîne thématique et catholique KTOtv sur la cathédrale d’Amiens. Splendeur des splendeurs. Nous avons pris ce prétexte pour évoquer, dans notre documentaire, des thèmes qui nous tiennent à coeur :

– Pourquoi bâtir si haut ?

– Pourquoi faire si beau ?

– Pourquoi se donner tant de mal ?

Pour répondre à ces questions nous avons rencontrer Monseigneur Leborgne, le philosophe Bernard Ibal, aussi un Bénédictin, l’architecte des monuments historiques, un tailleur de pierre .. et bien d’autres.

Interviews et co-écriture, Sandra Leroy. Un documentaire produit par Serge Guez, Crescendo films, et réalisé par catherine derenne.

Voici la bande annonce puis l’intégralité de ce documentaire de création diffusé sur KTO en janvier 2015.

et voici le documentaire dans son intégralité :

Au XIIème et XIIIème siècle ce n’est pas moins de quatre-vingt cathédrales qui furent érigées en France. La construction des cathédrales gothiques a été une extraordinaire aventure architecturale.

Les touristes de notre époque – à l’instar des paroissiens du Moyen-âge et des périodes qui vont suivre, s’attachent plus particulièrement à leur portail, à leur rosace, moins souvent à leurs vitraux et presque jamais aux sculptures qui culminent – comme c’est le cas pour la cathédrale d’Amiens, à plus de 48 mètres de haut. Il faut dire que celles-ci ne sont visibles qu’aux yeux de Dieu et à lui seul et ont été réalisées pour l’unique plaisir du tailleur de pierre.

Tisser la soie de mer

Le byssus, un tissu légendaire

Nous avons rencontré en Sardaigne la dernière femme à savoir tisser le Byssus, la soie de mer. Le byssus est un fil provenant de coquillages.
Après 15 jours de tournage, nous avons les images d’un magnifique documentaire en gestation pour le moment.

La découverte d’un tissu légendaire, mentionné dans la Bible et que l’on croyait disparu à jamais sera le fil conducteur qui nous mènera dans un voyage autour de la Méditerranée à la recherche des deux symboles les plus forts du judaïsme et du christianisme : l’éphod, le vêtement du grand prêtre dans le Temple de Jérusalem et la sainte Véronique (de Manoppello), une mystérieuse relique montrant le visage du Christ lors de sa résurrection. Car ces deux symboles sont faits de ce tissu dont seul quelques érudits connaissent l’existence véritablement.

Le film se déroule comme une enquête historico religieuse.

Tout commence à Sant Antioco, dans une petite île de la Méditerranée au large de la Sardaigne. Là vit une femme du nom de Chiara qui détient le secret d’un tissu mythique dont parle la Bible : le Byssus, ainsi que d’une couleur mystérieuse aux allures messianiques, le Thekhélet.

Elle tisse comme il y a plus de 2000 ans de façon archaïque comme si le temps s’était figé entre ses doigts. Le tissage fait partie de sa famille depuis des millénaires. Elle apprend dès sa première enfance les diverses techniques de cet artisanat. Sa grand-mère joue ainsi un rôle majeur dans sa formation, c’est elle qui lui transmet l’art de tisser le précieux byssus ou « soie de mer ».

 

Pour récolter la matière première, c’est à dire ce fil qui brille comme l’or dans le soleil (alors que dans l’eau elle ressemble à une algue terne, à l’image de ce qu’on révèle dans ce documentaire) Chiara plonge dans les eaux cristallines de la mer de Sardaigne à 5m de profondeur chaque mois de mai au moment de la pleine lune. Dans son atelier Chiara accueille les visiteurs de passage, qui viennent souvent de très loin pour rencontrer cette femme extraordinaire, dernière dépositaire du « secret de la mer ». Elle est en effet la seule à connaître un art millénaire, la technique de tissage du « fil d’or ». Ainsi certains japonais sont venus récemment la voir, ils lui ont même proposé beaucoup d’argent mais elle a refusé, pour elle s’est un secret qui ne se vend pas.

Mais aujourd’hui, cet art est menacé de disparition car il ne reste plus que cette femme à en perpétuer la tradition. Victime de l’oubli, isolée par le reste de sa communauté qui ne saisit pas l’importance de ce patrimoine vivant, elle cherche à reconstituer ses racines juives. Depuis son enfance elle a vécu dans le non-dit, dans le sentiment d’une « différence » dont il était interdit d’en exprimer les causes. Et pourtant le passé revenait sans cesse lui rappeler l’origine juive de sa famille. Les gestes de son grand père lors de certaines fêtes, des pratiques que la famille avait choisi de garder sans pour autant pouvoir les nommer.

La femme face à la guerre

La femme face à la guerre

Le sujet est vaste et le tournage ne fait que commencer.

Premier reportage : le Liban. Le deuxième en Israël.

La femme ne traverse pas les guerre de la même façon qu’un homme. Une femme se projette plus vers « après la guerre ». Elle éduque et élève ses enfants en pesant à l’avenir après la guerre. C’est l’axe de ce documentaire. Ce regard vers l’avenir.

La femme ne traverse pas les guerre de la même façon qu’un homme. Une femme se projette plus vers « après la guerre ». Elle éduque et élève ses enfants en pesant à l’avenir après la guerre. C’est l’axe de ce documentaire. Ce regard vers l’avenir.

En cours d’écriture.

femme et la guerre from ithaque films on Vimeo.

Les chrétiens d’Irak

Les chrétiens d’Irak

Voici un reportage sur les chrétiens d’Irak en transit au Liban. Histoire d’un génocide.

Les chrétiens en Orient sont présents dans la plaine de Ninive depuis deux mille ans. 200 000 chrétiens ont été chassés de chez eux avec le droit d’emporter juste une valise avec eux. Les terroristes de “l’État Islamique“ leur ont demandé d’abandonner leur religion ou de se soumettre.

Beaucoup ont préféré tout perdre (maisons, bijoux, souvenirs, voitures) pour garder leur foi.

Des dizaines de milliers de familles se sont réfugiées à Erbil, Dohuk, Kirkuk, Souleimanieh… Beaucoup a été fait pour les accueillir, mais un grand nombre de chrétiens vit encore sous des tentes, dans des bâtiments en construction, des écoles, des gymnases.

C’est au cours d’un voyage professionnel au Liban, que nous avons rencontré, par hasard des Irakiens chrétiens en transit. Ils attendent depuis plusieurs années leurs visas. Nous avons suivi la tournée d’un médecin du quartier en visite chez ses malades. Pour ce reportage, nous avions une petite caméra de poing. Avant chaque visite, le médecin nous disait : »ici vous ne pourrez pas filmer ». Mais ils nous ont fait cadeau de leur confiance.

Nous travaillons actuellement au montage financier de ce documentaire sur le massacre des chrétiens d’Irak. Sujet malheureusement toujours d’actualité.

Courts métrages !

« Les Tyrans ordinaires » – 2001

Un court métrage qui nous a valu le prix du meilleur court métrage et la projection dans de nombreux festivals professionnels.

La fiction version court métrage est un exercice de style et une occasion de rencontres. Le court-métrage vous oblige à centrer nos idées. Résumer tout en gardant le charme d’un sujet. Occasion de travailler avec une nouvelle équipe qui vient compléter celle qui existe déjà.

« Il faut que j’y aille » – 2009

C’est une version modernisé des « tyrans ordinaires » notre sujet de prédilection : les emmerdeurs !

« Du coin de l’œil » – 2018

Ce qui nous a plus, c’est qu’il fallait tourner la nuit. Notre technique est mise à l’épreuve.

Ad Vitam – 2005

Un petit polar ?

Extrait série TV from ithaque films on Vimeo.

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